7 Juin 2018, manifestation nationale pour défendre les abeilles

Grâce à la détermination de quelques apiculteurs la manifestation du 7 juin dernier a pu se dérouler devant les grilles de la préfecture d’Indre et Loire.
C’est dans l’union qu’a eu lieu ce mouvement qui répondait à l’appelle lancé par le SNA et la NSA. En communion avec l’Apiculture Tourangelle, les apiculteurs présent ont donc pu obtenir des promesses de la part du cabinet de la préfecture afin d’organiser prochainement des séances de travail pour la préservation de l’abeille. Affaire à suivre …

Lors de cette manifestation
un courrier accompagné d’une demande de rendez-vous
a été donné au cabinet de Madame la Préfète

  • Le texte du courrier remis à Madame la préfète d’Indre-et-Loire, le 7 juin 2018
    TOURS le 5 juin 2018
    Objet : Surmortalité massive de colonies d’abeilles en France
    Madame la Préfète,
    Suite aux surmortalités massives d’abeilles déjà fortement diffusées par les représentants de la filière apicole
    nationale, les apiculteurs du Syndicat des Amis des Abeilles d’Indre et Loire souhaitent relayer auprès de vous
    les demandes d’appui à la filière que nous estimons les plus pertinentes et urgentes à mettre en place.
    Cela devient une urgence compte tenu de l’étendue du désastre observé dans certains départements cette
    année :
    1 – Mise en place de dispositifs d’observation de la mortalité des abeilles qui soient rapides efficaces et de
    proximité. Le dispositif actuel OMAA (Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements des Abeilles) testé
    dans certaines régions semble avoir montré de nombreuses faiblesses. Des outils techniques existants pourraient
    concrètement prendre en charge pour partie cette démarche (sections apicoles des GDS par exemple).
    2 – Apporter une Indemnisation aux apiculteurs touchés qu’ils soient professionnels ou particuliers.
    3 – Soutien et sensibilisation au développement d’une agriculture qui respecte tous les pollinisateurs dont les
    abeilles mellifères sont une part importante ; qu’elles soient dans des ruchers familiaux répartis sur tout le
    territoire ou bien au sein de structures professionnelles.
    4 – Exiger une évaluation rigoureuse du risque vis-à-vis des pollinisateurs avant autorisation des pesticides.
    Convaincus que vous allez relayer notre demande vous pouvez vous appuyer sur nos compétences apicoles pour
    mettre en oeuvre ses différentes propositions.
    La diffusion de ce document sera publique et nous servira de base de travail pour nos actions futures.Le Président du Syndicat Les Amis des Abeilles, Jean Claude PILLU